Référent(e) national(e) Prévention des risques d'incendie de forêt F/H
En tant que référent national, vous intégrerez l'équipe du bureau des risques naturels terrestres, au sein du service des risques naturels de la direction générale de la prévention des risques. Placé(e) sous l'autorité de la cheffe de bureau et de son adjoint, vous contribuerez plus particulièrement à l'élaboration de la politique publique relative à la prévention des risques d?incendie de forêt et de végétation, ainsi qu'à sa mise en oeuvre.
Dans un contexte d'intensification et d'extension du risque d'incendie de forêt et de végétation du fait du changement climatique, la prévention est essentielle, d'autant plus que 9 feux sur 10 sont d'origine humaine. Les enjeux de cette politique ont été consacrés par la loi « feux de forêt et de végétation » de 2023 et par le troisième plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC 3), publié en mars 2025.
Vous serez chargé(e) de coordonner les travaux du bureau sur ce risque, en particulier sur :
-
l'amélioration de la connaissance de ce phénomène, par l'appui au pilotage des travaux nationaux de rationalisation des cartes traitant des feux, et la participation et le suivi à la réalisation d'une carte nationale d'exposition au risque ;
-
le renforcement de la maîtrise de l'urbanisation, notamment par la mise en oeuvre des dispositions de la loi « feux de forêt et de végétation » de 2023, en lien étroit avec les services déconcentrés (DREAL, DDT et DEAL) ;
-
la sensibilisation de la population par le pilotage des campagnes de communication (sur les bons gestes, ainsi que sur les obligations légales de débroussaillement) ;
-
la mise en oeuvre et le suivi des actions de la mesure « incendie » du PNACC 3 ;
-
la participation et la veille aux différents travaux de recherche ou groupes de travail sur cette thématique et portés par d'autres acteurs (ministères, opérateurs de l'État), se traduisant en particulier par le suivi du programme d'actions des opérateurs sur ce sujet.
Vous travaillerez en lien avec de nombreux partenaires, notamment en interne au ministère (administration centrale et services déconcentrés), ainsi qu'en inter-ministériel (ministère de l'Intérieur et ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire) et avec les opérateurs de l'État (INRAE, ONF, Météo-France et IGN).
…. pour assurer à la France une résilience face aux risques, limiter l’impact de notre environnement sur note santé, éviter le gaspillage et développer l’économie circulaire.… la DGPR et ses services déconcentrés régulent, autorisent et contrôlent les activités pour éviter les accidents, réduire les émissions, conduire notre industrie vers un développement durable et une performance de pointe. Sont concernées les activités du quotidien (stations-service par exemple) jusqu’aux gros sites industriels, l’industrie traditionnelle mais aussi les énergies renouvelables (éoliennes, méthaniseurs, barrages) ou les activités du futur (développement de l’hydrogène, des batteries, des nanotechnologies, etc.) … les démarches de connaissance, d’investissements pour la réduction des risques (inondations, avalanches, feux de forêt, séismes et volcanisme dans les zones concernées, etc.) sont mises en œuvre. La DGPR et ses services déconcentrés assurent aussi la prévision des crues des cours d’eau 7j/7, 24h24.… (produits chimiques dont perturbateurs endocriniens ou produits phytosanitaires dangereux, techniques OGM pouvant présenter des risques, bruit, ondes électromagnétiques, etc.)Ces actions portent notamment sur les objets du quotidien du smartphone aux couches-culottes, les produits utilisés au quotidien (peintures, désinfectants, produits ménagers, produits anti-pou, produits de traitement du bois, etc.), les pratiques du quotidien (expérimentation de « radars sonores ») mais aussi les cultures ou les process industriels qui ont un impact sur ce qui finira dans nos assiettes ou dans nos mains.La DGPR est par ailleurs impliquée dans la promotion d’une approche « une seule santé » en France, dont la nécessité a malheureusement été illustrée par la crise de la COVID.la DGPR agit pour la réduction du gaspillage, la lutte contre les plastiques inutiles (sur les lieux de vente, dans les emballages, etc.), le développement de la réparation et du ré-emploi, la constitution de filières de recyclage, la responsabilisation des entreprises vendant des biens.… d’outils réglementaires, de fonds publics pour soutenir les investissements ou inciter à changer les comportements, d’outils fiscaux (en lien avec le ministère du Budget), d’outils de communication, de partenariats, etc.…en France, en Europe - et parfois au-delà de l’Europe - pour les thématiques qui incitent à des partenariats à l’échelle planétaire, comme par exemple pour la protection de la couche d’ozone ou la lutte contre les pollutions plastiques.Si vous rejoignez la DGPR, préparez-vous à rencontrer acteurs économiques industriels et agricoles, associations, élus parlementaires et locaux, experts et chercheurs, diplomates, conseils juridiques, autorités de la concurrence, etc.
- clarisse.durand@developpement-durable.gouv.fr
- paul.levi@developpement-durable.gouv.fr