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Post-doctorant (H/F) au LSCE (France) – Isotopes de l'eau et effets post-déposition en hiver en Antarct

CNRS
  • Emploi public
  • Temps complet
  • Rémunération selon profil

Description des missions

Missions :
Le chercheur(se) post-doctorant(e) recruté(e) prendra en main les nouveaux instruments de mesure des isotopes de l’eau dans l’atmosphère afin de les déployer à la station Concordia, à Dome C en Antarctique pour obtenir les premières mesures des isotopes de l’eau en hiver en Antarctique. Il/elle combinera ces nouvelles mesures isotopiques avec des prélèvements hebdomadaires de neige effectués à la station Concordia pour quantifier les processus post-dépôt affectant le signal isotopique enregistré dans les carottes de glace.
Activités :

  1. Déployer les instruments de spectroscopie infrarouge dédiés à l’analyse des isotopes de l’eau dans les Alpes et en Antarctique, ainsi que les périphériques nécessaires à l’analyse des données
  2. Calibrer les données et analyser les résultats afin de pouvoir comprendre les effets post-déposition
  3. Interpréter les résultats et écrire les publications scientifiques
    Contexte de travail :
    Le LSCE est une unité mixte de recherche (UMR 8212) entre le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA), le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et l'Université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ), localisé à l'Orme des Merisiers. Il fait partie de l'Institut Pierre Simon Laplace (IPSL), fédération francilienne de neuf instituts de recherche en climat et environnement. Le LSCE regroupe environ 320 chercheurs, ingénieurs et agents administratifs dont 150 personnels permanents issus des 3 tutelles et plusieurs dizaines d'étudiants en thèse.
    La personne sélectionnée sera amenée à travailler dans l’équipe GLACIO (Glaces, Climats et Isotopes Stables). L'équipe GLACIO s’intéresse à l’étude du climat et du cycle hydrologique via l’analyse des isotopes stables de l’eau et des molécules d’air (diazote, dioxygène, argon). Il s’agit notamment de comprendre la variabilité climatique passée (Quaternaire) et actuelle depuis les régions tropicales jusqu'aux régions polaires pour mieux caractériser le couplage entre le climat et le cycle de l’eau atmosphérique. Elle regroupe une vingtaine de personnes.
    L’emploi s’effectuera dans le cadre du projet Européen (ERC SAMIR) en étroite collaboration avec Mathieu Casado (Chercheur CNRS), Justin Chaillot (Ingénieur CEA), et le reste de l’équipe.

Profil recherché

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

Date limite de candidature : 17 décembre 2025