Description des missions
Missions
Profil recherché
MissionsLa mission Earth Explorer Swarm de l'ESA comprend trois satellites lancés en 2013 sur des orbites terrestres basses quasi-polaires (LEO), dérivant lentement en heure locale, afin d'étudier toutes les sources du champ magnétique terrestre. Cette mission a déjà été prolongée jusqu'au début de l'année 2026 et d'autres extensions jusqu'à la fin de l'année 2028 et au-delà sont déjà à l'étude.L’ambition de ce nouveau projet de un an, financé par l’ESA, est de produire un nouveau modèle beaucoup plus général, exploitant conjointement l’ensemble des données de la mission Swarm depuis son lancement jusqu’à nos jours ainsi que des données d’autres missions comparables, pour décrire les champs magnétiques toroïdaux et les trois composantes des courants électriques.Compétences attendues:· Connaissances générales en physique, et en physique de la dynamique ionosphérique en particulier· Maitrise des techniques de problèmes inverse et de la modélisation numérique· Expérience avec les données spatiales· Compétences en programmation (environnement Linux) : Matlab, Python, C et Fortran· Capacité à communiquer et interagir professionnellement avec des interlocuteurs français et étrangers en anglais, en présentiel ou en téléconférence.L’institut de physique du globe de ParisInstitut de recherche en géosciences de renommée mondiale fondé en 1921, associé au CNRS, établissement-composante d’Université Paris Cité et regroupant plus de 500 personnes, l’IPGP couvre toutes les disciplines des sciences de la terre et des planètes via l’observation, l’expérimentation et la modélisation, à toutes les échelles de temps et d’espace.Les thématiques de recherche sont structurées à travers 4 grands thèmes fédérateurs : Intérieurs de la Terre et des planètes, Risques naturels, Système Terre, Origines. Dans ce but, une approche originale sera développée, s’appuyant sur des simulations numériques de la physique de la dynamique ionosphérique issues du code de simulation TIEGCM (Qian et al. 2014, Maute et al. 2017). Le travail, mené par le candidat retenu en collaboration entre l’IPGP et le CIRES, sera organisé en une série de Work Packages (WP) déjà bien définis, se recouvrant en partie. Il s’agira d’abord de préciser l’approche et de définir le modèle à construire (WP1), de procéder à la sélection et au pré-traitement des données satellitaires (WP2). Il s’agira ensuite d’extraire les « modes » pertinents de la simulation issue du modèle TIEGCM, déjà à notre disposition (WP3), puis de construire les versions successives du nouveau modèle, en procédant d’abord année par année, avant d’étudier la meilleure façon de prendre en compte le cycle solaire (WP4). Ces modèles devront ensuite être validés (WP5), afin de les livrer à terme à l’ESA, qui compte en faire un nouveau produit officiel de la mission Swarm (WP6). Ceci impliquera de livrer les codes et instructions permettant à la communauté scientifique de les exploiter. Enfin, ces modèles et les résultats scientifiques associés devront faire l’objet de présentations en congrès et d’au moins une publication (WP7).Activités· Mise en œuvre, adaptation, développement et implémentation de codes techniques et scientifiques · Traitement et analyse de données· Interprétation géophysique des résultats· Rédaction d’articles scientifiques et de rapports techniques· Français et Anglais lu/parlé/écrit à un niveau professionnel. L’IPGP a aussi la charge de services labellisés en volcanologie, sismologie, magnétisme, gravimétrie et érosion. Notamment, les observatoires permanents de l’IPGP surveillent les 4 volcans actifs français d’outre-mer en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion et à Mayotte (REVOSIMA).L’IPGP héberge des moyens de calcul puissants et des installations expérimentales et analytiques de dernière génération et bénéficie d’un soutien technique de premier plan.Le département de la formation et des études doctorales de l’IPGP offre à ses étudiants des formations en géosciences qui associent observation, analyse quantitative et modélisation et qui reflète la qualité, la richesse et la diversité thématique des recherches menées par les équipes de l’IPGP.L'équipe de Géomagnétisme est l'une des 17 équipes de recherche de l'IPGP. L’équipe travaille principalement sur l'étude du champ magnétique terrestre, c'est-à-dire des phénomènes naturels qui produisent des signaux magnétiques, ainsi que sur l'étude de la dynamique globale de la Terre. L'équipe joue un rôle international de premier plan dans la proposition et l'exploitation de missions spatiales destinées à surveiller et à étudier le champ magnétique terrestre et l'environnement ionosphérique. L'équipe développe des codes de modélisation et de simulation numérique avancées. Elle exploite notamment les données acquises dans les observatoires et à bord des satellites, comme ceux de la mission Swarm de l'ESA actuellement en cours, pour laquelle elle est responsable des magnétomètres absolus. L'équipe travaille également à la préparation de la mission NanoMagSat, une future constellation de nanosatellites dont le développement est financé par l'ESA. Ces travaux sont principalement réalisés dans le cadre de contrats avec des agences spatiales (CNES et ESA notamment). Ils impliquent des interactions étroites avec le personnel de ces agences et de l'industrie (CEA, Open Cosmos, etc.), ainsi qu'avec des chercheurs étrangers dans le cadre de consortiums et de collaborations internationales.