Doctorant - Spécialité Robotique F/H

La main d’œuvre en situation de handicap subit une exclusion au sein des systèmes manufacturiers en recherche de performance. Cantonnés à des postes fixes et adaptés, ils ne peuvent s’inscrire dans la dynamique de flexibilité du reste de l’entreprise.Le projet MITCH (Méthode d’Intégration de Technologie Centrée Humain) vise à créer des démarches de conception de process collaboratif qui permette au binôme homme-robot ainsi constitué d’atteindre le niveau de performance d’un opérateur typique, validant ainsi le maintien en condition opérationnelle de références des personnels en situation de handicap.Depuis sa création en 1780, l’Ecole Nationale Supérieure Arts et Métiers s’attache à répondre aux défis industriels et aux enjeux sociétaux, en constante évolution.Etablissement public scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) sous tutelle unique du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, il est composé de huit campus et de trois instituts répartis sur le territoire.Sa première mission : Former des ingénieurs capables de concevoir des produits et systèmes respectueux de l’environnement, mais aussi de contrôler une organisation industrielle en maîtrisant les risques et les coûts.  L’originalité de ce projet est qu’il combine la recherche de solutions théoriques avec l’implication des opérateurs eux-mêmes, au moyen de transfert de compétences ‘lean manufacturing’, elles-mêmes utilisées dans ces environnements. Basées sur les principes de recherche orientée conception, les démarches mises en œuvre dans ce travail auront une forte composante expérimentale, tant pour la création de méthode que pour leur validation en milieu réel, et se baseront sur une co-conception des solutions par les opérateurs. Ainsi ce projet ambitionne de contribuer significativement à la prise en compte du facteur humain dans les systèmes industriels, ainsi que la responsabilité sociétale des entreprises.Ainsi, la thèse proposée dans ce cadre a pour objectif la création de modèle d’intégration, combinant à la fois des recherches de solutions algorithmiques et des préconisations des utilisateurs. La phase d’expérimentation occupera une place centrale, car elle sera le support essentiel de la création de modèle L’usine école du campus Arts et Métiers de Lille pourra être mis à contribution. Une collaboration étroite est aussi essentielle avec le milieu professionnel, notamment les organismes d’insertion de personnes en situation de handicap. Ce projet est financé par l’ANR, dans le cadre de l’appel à projet JCJC (Jeune Chercheuse Jeune Chercheur), et est porté par une équipe du laboratoire LISPEN (Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Physiques Et Numériques).Le campus de Lille accueille chaque année 600 étudiants et 120 personnels y travaillent chaque jour. L’équipe Lilloise du Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Physiques et Numériques (LISPEN) mène des activités de recherche et de transfert dans les domaines de la robotique et de la cobotique industrielle. Ces activités sont adossées à une plateforme technologique, baptisée Usine Agile, constituée notamment de manipulateurs robotisés, de cobots et de robot mobiles.