Doctorant (H/F) en chimie des polymères : Synthèse de latex réticulables, dégradables et recyclables
Description des missions
Sujet de thèse :
Pour soutenir la transition vers des polymères plus durables, le doctorant (H/F) développera une nouvelle génération de colloïdes polymères dynamiques : réticulables, dégradables et recyclables. Il s'agit d'un défi car les dispersions aqueuses de polymères commerciales ont généralement un degré de réticulation limité et une chaîne entièrement carbonée, difficilement dégradable ou dépolymérisable. Il existe très peu d'exemples de dispersions de polymères dégradables et la ré-émulsification des fragments dégradés pour les repolymériser en émulsion n'a encore jamais été réalisée.
Cette thèse s’inscrit dans le projet de recherche collaborative DYNAMIC-LATEX financé par l’Agence Nationale de la recherche. Ce projet implique la collaboration de deux partenaires académiques : l’Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (IS2M, Mulhouse) et le laboratoire Catalyse, Polymérisation, Procédés et Matériaux (CP2M, Lyon). IS2M et CP2M mettront à profit leur expertise respective dans la polymérisation par étapes en émulsion et les réseaux covalents dynamiques pour synthétiser des latex fonctionnels présentant une distribution régulière et dense de groupements dynamiques/clivables thioester [-S-C(=O)-] ou disulfure [-S-S-] le long du squelette polymère. Pour conférer de nouvelles propriétés, nous exploiterons les réactions d'échange thiol/thioester et thiol/disulfure, qui se déroulent rapidement dans l'eau en présence d'un catalyseur basique. L'échange entre les liaisons dynamiques et les thiols libres, présents dans le réseau ou ajoutés au polymère, permettra le développement de polymères soufrés innovants capables de se dégrader à la demande, de former des films réticulés ou recyclables chimiquement en monomères.
Contexte :
Le recrutement de deux doctorants (H/F) est prévu chez chacun des deux partenaires. Le poste décrit dans cette annonce sera basé dans l’axe Interface et Matériaux Multidimensionnels de l'IS2M à Mulhouse, une unité mixte de recherche CNRS-Université de Haute-Alsace (UHA) (UMR 7361). Ce laboratoire constitue une des forces structurantes du paysage des matériaux et de leurs applications dans le monde académique et industriel, tant au niveau régional que national. Pour plus d'informations sur l’IS2M, n'hésitez pas à consulter le site web : https://www.is2m.uha.fr/. La thèse sera rattachée à l’école doctorale de physique et chimie physique (ED182), qui est coaccréditée entre l’Unistra et l’UHA. Le doctorant sera encadré par un enseignant-chercheur (Dr. A. Chemtob) et un ingénieur de recherche (Dr. C. Le). Le doctorant travaillera sur la synthèse de monomères et colloïdes polymères. Les applications principales visées seront des films polymères dégradables et recyclables chimiquement, ainsi que l’encapsulation pour la libération contrôlée de substances actives.
Avantages du poste :
• Un projet doctoral en forte résonance avec les préoccupations sociétales actuelles : faci
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Profil recherché
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.