Chef(fe) de la mission transport de matières dangereuses F/H
En tant que chef(fe) de la MTMD vous êtes rattaché(e) directement au sous-directeur des risques accidentels, et vous avez en charge le management de la mission, à savoir 2 adjoints (catégorie A+), 5 chargés de mission (3 de catégorie A et 2 de catégorie B) et 1 assistante (catégorie C).
Vous assurez l'organisation, la pilotage et l'animation des travaux de la mission. Vous participez régulièrement à des travaux internationaux (notamment dans les comités internationaux d'experts en charge transports terrestres des marchandises dangereuses). Les activités de la mission conduisent en effet à de nombreux contacts nationaux et internationaux avec les industriels, les instances européennes et internationales, les organismes de contrôle, et d'autres administrations centrales (en particulier DGITM, DGAMPA, DGEC). En particulier, vous serez chef de la délégation française lors de certaines négociations internationales. Les délégations sont composées en tant que de besoin d'experts du Ministère, d'experts d'autres ministères (DGT, DGS...), d'experts d'établissements publics (INERIS, EPSF...) ou d'experts d'organismes de droit privé (organismes agréés...).
Vous suivrez également directement le programme d'appui de l'INERIS relatif au transport de marchandises dangereuses.
Enfin, vous avez aussi en charge l'action d'animation du réseau des DREAL (à la fois les contrôleurs des transports terrestres et, pour les études de dangers des infrastructures de transport de marchandises dangereuses, les services risques).
Selon l'actualité ou l'état des effectifs, vous vous pourrez avoir à vous impliquer plus particulièrement dans les sujets qui le nécessitent, en particulier les négociations de textes, nationaux ou internationaux, ainsi que et les actions de pilotage et d'appui des services déconcentrés.
…. pour assurer à la France une résilience face aux risques, limiter l’impact de notre environnement sur note santé, éviter le gaspillage et développer l’économie circulaire.… la DGPR et ses services déconcentrés régulent, autorisent et contrôlent les activités pour éviter les accidents, réduire les émissions, conduire notre industrie vers un développement durable et une performance de pointe. Sont concernées les activités du quotidien (stations-service par exemple) jusqu’aux gros sites industriels, l’industrie traditionnelle mais aussi les énergies renouvelables (éoliennes, méthaniseurs, barrages) ou les activités du futur (développement de l’hydrogène, des batteries, des nanotechnologies, etc.) … les démarches de connaissance, d’investissements pour la réduction des risques (inondations, avalanches, feux de forêt, séismes et volcanisme dans les zones concernées, etc.) sont mises en œuvre. La DGPR et ses services déconcentrés assurent aussi la prévision des crues des cours d’eau 7j/7, 24h24.… (produits chimiques dont perturbateurs endocriniens ou produits phytosanitaires dangereux, techniques OGM pouvant présenter des risques, bruit, ondes électromagnétiques, etc.)Ces actions portent notamment sur les objets du quotidien du smartphone aux couches-culottes, les produits utilisés au quotidien (peintures, désinfectants, produits ménagers, produits anti-pou, produits de traitement du bois, etc.), les pratiques du quotidien (expérimentation de « radars sonores ») mais aussi les cultures ou les process industriels qui ont un impact sur ce qui finira dans nos assiettes ou dans nos mains.La DGPR est par ailleurs impliquée dans la promotion d’une approche « une seule santé » en France, dont la nécessité a malheureusement été illustrée par la crise de la COVID.la DGPR agit pour la réduction du gaspillage, la lutte contre les plastiques inutiles (sur les lieux de vente, dans les emballages, etc.), le développement de la réparation et du ré-emploi, la constitution de filières de recyclage, la responsabilisation des entreprises vendant des biens.… d’outils réglementaires, de fonds publics pour soutenir les investissements ou inciter à changer les comportements, d’outils fiscaux (en lien avec le ministère du Budget), d’outils de communication, de partenariats, etc.…en France, en Europe - et parfois au-delà de l’Europe - pour les thématiques qui incitent à des partenariats à l’échelle planétaire, comme par exemple pour la protection de la couche d’ozone ou la lutte contre les pollutions plastiques.Si vous rejoignez la DGPR, préparez-vous à rencontrer acteurs économiques industriels et agricoles, associations, élus parlementaires et locaux, experts et chercheurs, diplomates, conseils juridiques, autorités de la concurrence, etc.