Description des missions
Le(la) chargé(e) de mission est le/la référent(e) des services déconcentrés en ce qui concerne la mise en oeuvre de cette règlementation sur la lutte contre la pêche INN, qui est une priorité nationale.
Il(elle) est responsable du pilotage du système national de lutte contre la pêche INN en relation avec l'administration des douanes (schéma de certification des captures) et assure la gestion autonome du Bureau de Liaison Unique en lien avec la Commission européenne et les autres Etats membres.
Il(elle) est chargé(e) du suivi et de la mise en oeuvre de la réglementation européenne et internationale relative à la traçabilité des captures (mise en oeuvre progressive de la base de données électronique des certificats de capture, suivi de la plateforme dédiée à la traçabilité du thon rouge, participation aux groupes experts contrôle de la Commission en lien avec les thématiques du poste). Il(elle) est référente sur la certification des captures auprès du CNSP et du Pôle national de certification des captures de Boulogne-sur-Mer.
Il(elle) est le référent auprès du Bureau des affaires européennes et internationales sur les questions liées au contrôle dans le cadre d'ORGP et des accords de partenariat de pêche durable.
Il(elle)accompagnera les évolutions relatives à la base de données nationale des rapports d'inspection et de la plateforme informatique nationale relative aux infractions à la pêche, en lien avec le bureau de la gouvernance et de l'appui usager.
Il(elle) participe aux réunions internationales relatives aux sujets liés à la pêche INN, principalement au sein de la FAO en lien avec la directrice de projet Europe International de la DGAMPA.
Jusqu'à la mise en place de la réorganisation, le/la chargé(e) de mission est responsable de la mise en oeuvre harmonisée d'une politique nationale de sanctions en matière de contrôle de police des pêches. Il(elle) accompagnera les évolutions relatives à la base de données nationale des rapports d'inspection et de la plateforme informatique nationale relative aux infractions à la pêche, en lien avec le Bureau de la gouvernance et de l'appui usager.
La durée d'affectation est de trois ans minimum pour tenir compte des impératifs de continuité du service et de maintien des compétences.
Liaison hiérarchique :
Les attributions du chargé(e) de mission sont maintenues dans le cadre de cette réorganisation qui est prévue pour le 1er janvier 2026 et sont prévues d'être complétées sur les sanctions et le suivi des applications informatiques. Il(elle) exerce ses fonctions sous la responsabilité du chef du bureau.
Il(elle) est amené(e) à travailler avec :
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En interne : autres bureaux et centres de la sous-direction du contrôle et de la direction générale.
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En externe : services déconcentrés (DIRM, DM, DDTM), Commission européenne, Agence européenne de contrôle des pêches, autres Etats membres de l'Union européenne, Etats tiers, DGDDI et services déconcentrés des Douanes.
Profil recherché
La direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA) est une administration centrale tournée vers le développement durable des activités maritimes et littorales. Elle soutient et anime une administration maritime de 2 950 agents, en administration centrale et dans les services déconcentrés, répartis sur toutes les façades maritimes françaises, tant dans l’Hexagone que dans les outre-mer. Au service de l’ensemble de la communauté maritime, la DGAMPA élabore et coordonne la mise en œuvre de la stratégie nationale de la mer et du littoral, réaffirmant la place de la mer au sein des politiques publiques. Grâce à la planification maritime, elle organise le partage de l’espace maritime en conciliant des usages de plus en plus variés (des énergies marines renouvelables aux câbles sous-marins en passant par le transport maritime, la pêche ou encore le nautisme), tout en veillant à une meilleure protection de nos écosystèmes marins. Présente sur tous les océans du monde, la France bénéficie d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux particulièrement riche et diversifié. L’espace maritime français s’étend sur plus de 10 millions de km² - plus de 20 fois la surface de la métropole - dont 97 % se situent outre-mer. La France abrite également la quatrième plus grande surface de récifs coralliens au monde. Particulièrement dynamique, l’économie bleue représente quant à elle près de 700 000 emplois directs et indirects et rassemble des secteurs économiques variés tels que les transports et services maritimes, la croisière, la pêche, la conchyliculture, la plaisance, les loisirs nautiques et le tourisme littoral, les services off-shore, l’industrie navale et nautique ou les ports. Elle inclut aussi de nombreux secteurs émergents tels que les biotechnologies bleues et les énergies marines renouvelables.