Description des missions
Le titulaire assure la fonction de conseiller en charge du domaine ORSEC (SAR / SMGA, lutte anti-pollution, ANED), au titre de laquelle il exerce notamment la responsabilité de l'organisme d'étude et de coordination pour le sauvetage en mer (organisme SECMAR), défini par l'article R.742-3 du code de la sécurité intérieure, dans les conditions fixées par l'instruction SG Mer du 23 mars 1984. Interlocuteur des Préfets maritimes. il est également en charge des relations avec les préfectures de zone de défense sur les questions maritimes.
Enjeux et dossiers principaux du poste :
-
Développer la capacité d'analyse et de préparation à la gestion de crise maritime.
-
Relancer les travaux de l'organisme secmar
Activités principales :
Chef de l'organisme SECMAR :
-
préparer les décisions nationales relatives aux principes directeurs de l'organisation du secours, des recherches et du sauvetage des personnes en détresse en mer ; coordination entre les administrations et organismes intéressés dans l'utilisation des différents moyens disponibles à des fins de secours, recherche et sauvetage en mer
-
s'assurer de la coordination de l'ensemble de la politique de la recherche et du sauvetage en mer avec l'organisme central d'études et de coordination de la recherche et du sauvetage des aéronefs en détresse (article D. 742-17 du CSI)
-
assurer les liaisons avec l'OMI sur les sujets SECMAR et participer au Groupe de travail conjoint sur l?harmonisation de la recherche et du sauvetage aéronautique et maritime
-
apporter en la matière son concours technique aux départements ministériels concernés dans le domaine national et international
-
Veiller à la cohérence du dispositif d'ensemble du schéma SAR et des unités SAR en tenant compte du développement de l'éolien en mer
-
mettre en place des GT RETEX SAR maritimes
-
participer au Comité d?analyse technique et de suivi des recommandations du BEA Mer
-
coordonner, à l'international, les travaux des délégations françaises sur ce domaine d'activité
-
coordonner des travaux de recherche dans le domaine du SAR
-
organiser au moins une réunion annuelle de l'organisme SECMAR.
Conseiller ORSEC et sécurité maritime au sein du SG mer :
- suivre les autres dossiers relevant de la réponse ORSEC (ANED et lutte anti-pollution).
Suivi des relations avec les préfectures de zone sur les sujets maritimes.
Relations internes et externes :
Collaboration étroite avec la marine nationale, la DGAMPA, la direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise, la direction générale de l'aviation civile, le ministère chargé de la santé, ainsi qu'avec les préfectures maritimes et les préfectures terrestres.
Agences européennes parties prenantes de la fonction garde-côte et OMI.
Pas d'encadrement.
Positionnement dans la structure : Conseiller sécurité maritime au sein du pôle régalien, Directeur de l'organisme SECMAR.
Profil recherché
La direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA) est une administration centrale tournée vers le développement durable des activités maritimes et littorales. Elle soutient et anime une administration maritime de 2 950 agents, en administration centrale et dans les services déconcentrés, répartis sur toutes les façades maritimes françaises, tant dans l’Hexagone que dans les outre-mer. Au service de l’ensemble de la communauté maritime, la DGAMPA élabore et coordonne la mise en œuvre de la stratégie nationale de la mer et du littoral, réaffirmant la place de la mer au sein des politiques publiques. Grâce à la planification maritime, elle organise le partage de l’espace maritime en conciliant des usages de plus en plus variés (des énergies marines renouvelables aux câbles sous-marins en passant par le transport maritime, la pêche ou encore le nautisme), tout en veillant à une meilleure protection de nos écosystèmes marins. Présente sur tous les océans du monde, la France bénéficie d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux particulièrement riche et diversifié. L’espace maritime français s’étend sur plus de 10 millions de km² - plus de 20 fois la surface de la métropole - dont 97 % se situent outre-mer. La France abrite également la quatrième plus grande surface de récifs coralliens au monde. Particulièrement dynamique, l’économie bleue représente quant à elle près de 700 000 emplois directs et indirects et rassemble des secteurs économiques variés tels que les transports et services maritimes, la croisière, la pêche, la conchyliculture, la plaisance, les loisirs nautiques et le tourisme littoral, les services off-shore, l’industrie navale et nautique ou les ports. Elle inclut aussi de nombreux secteurs émergents tels que les biotechnologies bleues et les énergies marines renouvelables.