Description des missions
En lien étroit avec la cheffe du pôle « réglementation » et le chef du pôle « navires » du bureau STEN2, sa mission vise l'accompagnement des projets de navires dans un objectif de transition éco-énergétique de la flotte française, d'accompagnement de l'innovation et de minimisation des impacts de l'exploitation des navires sur le milieu marin. Il collabore activement avec le bureau de la transition énergétique des navires (STEN1) en charge de la mise en oeuvre de la réglementation relative aux émissions de GES, ainsi qu'avec le bureau des contrôles par l'État du port et environnementaux (STEN3) sur les aspects contrôle des émissions de polluants atmosphériques.
Sa mission vise à :
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Assurer un suivi efficace des évolutions réglementaires portées à l'international sur le volet technologique et de conception des navires, pour viser leur intégration au sein des instruments nationaux nécessaires à la certification des navires.
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Développer un référentiel réglementaire sur les nouvelles technologies et énergies décarbonées pour les navires de la flotte domestique non couverts par les instruments internationaux.
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Accompagner les projets et étudier les dossiers techniques des navires innovants en vue d'un passage en Commission Centrale de Sécurité
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Appuyer les DIRM sur les projets de navires innovants de leur compétence
Liaison hiérarchique :
Poste placé sous l'autorité du chef du bureau STEN2.
Le bureau comprend 9 agents : 1 chef de bureau, 2 adjoints et 6 chargé(e)s d'études (dont un partagé avec STEN3).
Relations internes ministère (liste non exhaustive) : les deux autres bureaux de la sous-direction, la Mission Flotte de commerce, les autres directions du ministère (DAJ, DAEI), la DGITM dont l'agence de l'innovation pour les Transports (AIT),le service des voies navigables et la sous-direction des ports, la mission transport de marchandises dangereuses de la DGPR, les services déconcentrés de la DGAMPA (DIRM-DM/CSN),
Relations externes (liste non exhaustive) : compagnies maritimes, sociétés de classification habilitées, industriels, armateurs, bureaux d'études, acteurs académiques, Agence Européenne pour la sécurité maritime (EMSA), partenaires internationaux (homologues des autres États côtiers ou du pavillon, européens ou tiers), Organisation Maritime Internationale, Commission européenne, Conseil de l'UE, représentants des filières professionnelles du secteur (Armateurs de France, GICAN, Evolen, Union de ports de France).
Profil recherché
La direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA) est une administration centrale tournée vers le développement durable des activités maritimes et littorales. Elle soutient et anime une administration maritime de 2 950 agents, en administration centrale et dans les services déconcentrés, répartis sur toutes les façades maritimes françaises, tant dans l’Hexagone que dans les outre-mer. Au service de l’ensemble de la communauté maritime, la DGAMPA élabore et coordonne la mise en œuvre de la stratégie nationale de la mer et du littoral, réaffirmant la place de la mer au sein des politiques publiques. Grâce à la planification maritime, elle organise le partage de l’espace maritime en conciliant des usages de plus en plus variés (des énergies marines renouvelables aux câbles sous-marins en passant par le transport maritime, la pêche ou encore le nautisme), tout en veillant à une meilleure protection de nos écosystèmes marins. Présente sur tous les océans du monde, la France bénéficie d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux particulièrement riche et diversifié. L’espace maritime français s’étend sur plus de 10 millions de km² - plus de 20 fois la surface de la métropole - dont 97 % se situent outre-mer. La France abrite également la quatrième plus grande surface de récifs coralliens au monde. Particulièrement dynamique, l’économie bleue représente quant à elle près de 700 000 emplois directs et indirects et rassemble des secteurs économiques variés tels que les transports et services maritimes, la croisière, la pêche, la conchyliculture, la plaisance, les loisirs nautiques et le tourisme littoral, les services off-shore, l’industrie navale et nautique ou les ports. Elle inclut aussi de nombreux secteurs émergents tels que les biotechnologies bleues et les énergies marines renouvelables.