Description des missions
Le bureau assure le soutien des 7 centres régionaux opérationnels de sauvetage et de surveillance (CROSS) et des 2 centres de secours maritime (COSS Nouvelle-Calédonie et JRCC Tahiti). Il supervise le fonctionnement du centre français de contrôle de mission Cospas-Sarsat localisé à Toulouse. Il est en relation avec les services en charge de l'action de l'État en Mer et l'administration maritime. Le bureau est également chargé de la mise en oeuvre de la réglementation relative au fonctionnement des capitaineries des 28 ports décentralisés où l'État exerce l'autorité investie du pouvoir de police portuaire. Il est composé de 10 cadres A et 2 catégories B.
L'administrateur.trice national des systèmes d'information est placé (e) à la fois sous l'autorité du chef du pôle technique des CROSS et des capitaineries, et celle du chef du bureau du sauvetage et de la surveillance du trafic maritime et portuaire.
L'?administrateur.trice national des systèmes d'information se maintient à un haut niveau d'expertise technique et opérationnelle en tant que référent de proximité des systèmes numériques des CROSS, COSS et JRCC. Il (elle) veille à la cohérence d'ensemble, à la qualité de service et à l'évolutivité des outils opérationnels mis à disposition des centres. Il (elle) s'assure du bon déroulement des phases de qualification des différentes versions afin de répondre aux évolutions constantes des besoins métiers. En lien avec les groupes de travail opérationnels, il (elle) contribue à la diffusion des savoirs vers l'ensemble des utilisateurs finaux.
Fonctions de maîtrise d'ouvrage :
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Veille technologique en matière de données disponibles et de systèmes relatifs aux transmissions d'alertes et de détresses en mer ;
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Spécification des exigences opérationnelles par la synthèse des besoins métiers orientés utilisateurs ;
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Qualification et acceptation des versions successives des systèmes déployés ;
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Priorisation des corrections, des améliorations et des évolutions attendues du système ;
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Échanges avec les partenaires techniques et opérationnels afin de garantir une inter-connectivité entre les systèmes internes des centres, et avec les systèmes tiers (SDNUM, DNUM, SGMer, ANSC...)
Tâches administratives :
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Suivi des marchés relatifs aux systèmes d'information ;
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Suivi de la MCO et MCS des systèmes d'information des CROSS, COSS et JRCC ;
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Écriture des documents d'expression de besoins fonctionnels et participation à la rédaction des cahiers des charges techniques particulières ;
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Accompagnement des groupes de travail pour la définition de la doctrine opérationnelle des systèmes ;
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Suivi du schéma directeur SI de la fonction garde côte et des groupes de travail associés ;
Formation et animation du réseau des référents des CROSS, COSS et JRCC :
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Formation des référents systèmes;
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Animation du réseau des référents systèmes.
Profil recherché
La direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA) est une administration centrale tournée vers le développement durable des activités maritimes et littorales. Elle soutient et anime une administration maritime de 2 950 agents, en administration centrale et dans les services déconcentrés, répartis sur toutes les façades maritimes françaises, tant dans l’Hexagone que dans les outre-mer. Au service de l’ensemble de la communauté maritime, la DGAMPA élabore et coordonne la mise en œuvre de la stratégie nationale de la mer et du littoral, réaffirmant la place de la mer au sein des politiques publiques. Grâce à la planification maritime, elle organise le partage de l’espace maritime en conciliant des usages de plus en plus variés (des énergies marines renouvelables aux câbles sous-marins en passant par le transport maritime, la pêche ou encore le nautisme), tout en veillant à une meilleure protection de nos écosystèmes marins. Présente sur tous les océans du monde, la France bénéficie d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux particulièrement riche et diversifié. L’espace maritime français s’étend sur plus de 10 millions de km² - plus de 20 fois la surface de la métropole - dont 97 % se situent outre-mer. La France abrite également la quatrième plus grande surface de récifs coralliens au monde. Particulièrement dynamique, l’économie bleue représente quant à elle près de 700 000 emplois directs et indirects et rassemble des secteurs économiques variés tels que les transports et services maritimes, la croisière, la pêche, la conchyliculture, la plaisance, les loisirs nautiques et le tourisme littoral, les services off-shore, l’industrie navale et nautique ou les ports. Elle inclut aussi de nombreux secteurs émergents tels que les biotechnologies bleues et les énergies marines renouvelables.