Autour de la transformation publique
Alors que l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine fête bientôt ses vingt ans, et après deux générations de programmes, les quartiers en politique de la ville continuent de faire face à des transformations urbaines importantes, bouleversant la vie des habitants qui y résident, des femmes et des hommes qui y travaillent.
La politique de la ville est censée s’y traduire par un soutien aux forces vives des quartiers (qu’il s’agisse des associations, des acteurs éducatifs, culturels ou économiques) d’une part et par l’amélioration du cadre de vie et de l’habitat au moyen de la rénovation urbaine d’autre part.
Elle est pourtant vécue par beaucoup comme un chantier sans fin, à la source de rupture de liens sociaux ou territoriaux pourtant essentiels.
Les occupations temporaires de l’espace public ou du bâti sont parfois mobilisées dans le renouvellement de ces quartiers prioritaires. Mais à quelles fins et pour quels résultats ?
L’urbanisme transitoire peut-il répondre dans le temps court aux besoins urgents de ces quartiers ? Peut-il engendrer de nouvelles dynamiques locales ? Permet-il une transformation moins dure des quartiers ? Les occupations temporaires fonctionnent-elles comme les premières pierres des projets urbains ? Quels enseignements après de premières expérimentations visant tantôt à préfigurer, remédier ou animer ces quartiers en difficulté ?
Une conversation animée par Mathias Rouet, Directeur des Études à Plateau Urbain avec les interventions de :
Mercredi 29 mars, de 19h00 à 21h00
13 Rue Santeuil, 75005 Paris