ARCEP
Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse

Présentation
Créée en 1997, l’Arcep c’est l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse. Elle est à la fois architecte et gardien des réseaux d'échanges internet, fixes, mobiles et postaux. Cette Autorité œuvre pour que ces réseaux se développent comme un "bien commun", dans une logique d’accessibilité, d’universalité, de performance, de neutralité, de confiance et de loyauté. (Voir le manifeste)
Depuis 2015, l’Arcep s’est profondément transformée et a adopté de nouvelles pratiques innovantes : nouveaux espaces de travail, culture de la confiance, télétravail, management libéré… Devenez Arcépiens et Arcépiennes !
Photos

Le bâtiment

Les espaces ouverts

Une salle de réunion

La salle de convivialité

La documentation
Chiffres clefs
0
Agents
0
Âge moyen
0
% de jeunes diplômés (à l'embauche)
0
jours de télétravail (par an, par collaborateur)
L'équipe

Sébastien Soriano
Président de l'Arcep
Ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur général des Mines, Sébastien Soriano a réalisé l'essentiel de sa carrière dans la régulation de la concurrence et des télécoms, avant de devenir en mai 2012 le directeur de cabinet de Fleur Pellerin, alors Ministre déléguée en charge des PME, de l'innovation et de l'économie numérique. Avant de rejoindre l'Arcep, il était le conseiller spécial de la ministre de la culture et de la communication, en charge notamment du secteur presse.
Sébastien Soriano a été nommé président de l'Arcep le 15 janvier 2015, pour un mandat de six ans. En 2017, Sébastien Soriano a été président du BEREC, organe des régulateurs européens des télécoms, avant d’en assurer la vice-présidence en 2018.
Sébastien Soriano enseigne à l'Ecole d'affaires publiques de Sciences Po, où il a créé le cours de master " Regulation and the Digital economy ". Il est membre du Conseil scientifique du département Humanisme numérique du Collège des Bernardins.
Ses convictions : Développons les réseaux comme un "bien commun" accessible à tous et ouvert à l'innovation.
Renouons avec une forme de radicalité du service public, c’est-à-dire revenir à ses sources, à la cause que tous ses agents défendent.

Cécile Dubarry
Directrice générale
Cécile Dubarry a été nommée directrice générale de l’Arcep le 27 février 2017. La nomination a pris effet au 1er mars 2017.
Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure et ingénieure générale des mines, Cécile Dubarry a débuté sa carrière en 1994 à la direction générale des postes et télécommunications, puis, de 1997 à 2002, à l’Autorité de régulation des télécommunications.
En 2002, elle fut nommée sous-directrice, puis en 2005 chef de service, adjointe au directeur, à la direction du développement des médias.
Depuis 2009, elle occupait les fonctions de chef du service de l’Économie numérique à la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Economie et des finances
Motivations
Leurs projets phares
Une nouvelle stratégie tournée vers le numérique : l’Arcep pivote !
12 CHANTIERS : PME connectées, fibre optique, neutralité de l’internet, carte de couverture, espace de signalement, internet des objets, expérimentation, mobile, confiance, intelligence collective, terminaux ouverts, crowdsourcing.
4 PILIERS : l’investissement dans les infrastructures, des territoires connectés, l’internet ouvert, un prisme pro-innovation.
3 NOUVEAUX MODES D'INTERVENTION : bâtir une régulation par la data, co-construire la régulation, jouer un rôle d’expert neutre dans le numérique et le postal.
Construire une régulation par la data
La "régulation par la data" est un nouveau mode d'action visant à utiliser la puissance de l'information afin d'orienter le marché dans la bonne direction. Elle comporte 3 facettes :
- Éclairer les choix des utilisateurs pour mieux orienter le marché, en leur mettant à disposition des plateformes regroupant les données (monreseaumobile.fr et cartefibre.arcep.fr).
- Faire peser l'expérience utilisateur dans la régulation, en exploitant les signalements des utilisateurs (via l'outil J'alerte l'Arcep).
- Privilégier les échanges avec des acteurs tiers plutôt que la construction de son propre outil, dans la démarche de crowsourcing.

Préparer le déploiement de la 5G
La cinquième génération de communications mobiles se présente comme une génération de rupture, celle qui ne s’intéresse plus uniquement au monde des opérateurs mobiles grand public, mais qui ouvre de nouvelles perspectives notamment pour s'adapter au développement de l'internet des objets.
Elle devrait être un véritable " facilitateur " de la numérisation de la société, en autorisant le développement de nouveaux usages : réalité virtuelle, véhicule autonome et connecté, ville intelligente (contrôle du trafic routier, optimisation énergétique), industrie du futur (pilotage à distance des outils industriels, connectivité des machines) ...
En France, l'Arcep a un rôle d'aiguillon pour préparer le déploiement de la 5G
S'ouvrir aux nouveaux acteurs de l'innovation
D'une part, l'Arcep et Epitech, l'école de l'innovation et de l'expertise informatique, se sont associées pour co-organiser un hackathon destiné aux étudiants, avec pour objectif de leur faire connaître le monde des télécoms, en les sensibilisant pas à pas aux nouveaux métiers des télécoms ainsi qu'à ceux qui émergeront grâce aux télécoms.
D'autre part, afin d’être plus proche des start-up, l’Arcep est aussi présente chez l’incubateur Station F, proposant un "bac à sable réglementaire" (allègement des obligations d'opérateur) ou une aide dans les démarches nécessaires à l’obtention d’autorisations pérennes.
Ils sont reconnus « acteurs publics innovants » (référentiel Profil Public)
Démarche de transformation
La transformation de l'Arcep est en cours. Elle a d'ailleurs déménagé fin 2018 en repensant totalement ses espaces de travail pour favoriser l'innovation, le bien-être au travail et la collaboration. Afin de réinventer l'organisation, certaines équipes sont même parties en "learning expeditions" au sein de start-up et grands groupes à la pointe de l'innovation.
Marketing territorial
La démarche de transformation interne de l'Arcep renforce en elle-même sa "marque". Elle fait partie des premières administrations à repenser son organisation en "administration libérée". Ce concept repose sur quelques valeurs fondatrices pour créer un cadre propice à l'innovation : confiance, réduction du contrôle, transparence et liberté de pensée.
Transformation numérique
L'Arcep s'est lancée dans la régulation par la data. Elle a mis en place de nombreux outils permettant de suivre des données en temps réel : carte de couverture des opérateurs téléphoniques, suivi d'indicateurs de qualité de service, remontées des dysfonctionnements rencontrés par les utilisateurs...Cela contribue à la régulation en orientant le choix des utilisateurs.
Services innovants
L’Arcep a mis en place, au sein de Station F, grand incubateur mondial, un « guichet start-up et innovation » pour les entrepreneurs du secteur des télécoms. Elle a notamment créé un « bac à sable règlementaire ». L’idée ? Permettre à ces acteurs de tester leur technologie ou service innovant en allégeant leurs obligations en tant qu’opérateur.
Démarche de co-construction
L'Arcep a lancé une démarche participative auprès de l'ensemble de ses équipes. L'objectif ? Faire émerger les points forts de l'institution, ses axes de progrès voire ses irritants. Au total, 250 recommandations ont ainsi été proposées par les équipes et sont suivies par l'Arcep pour continuer à se transformer.
Les événements arcépiens

Les vœux de l'Arcep, réunissant chaque année de nombreux acteurs du secteur des télécoms

La conférence annuelle Territoires connectés

Les moments d'échange informels, notamment lors de l'accueil des nouveaux
Carte & Réseaux sociaux